La jeunesse de Georges :
Georges débute son parcours à 8 ans par la pratique du judo dans un cours d’adultes à Paris. Deux années plus tard, il débute le karaté sous la direction D’Henry PLÉE 10ème au Japon et pionnier du karaté en Europe. C’est à cette période que la passion l’envahit et qu’il découvrira, les années suivantes, différents arts martiaux. En 1969, alors étudiant en commerce, il effectue un stage aux États-Unis. Il découvre les arts martiaux Chinois sur le campus de l’université de Philadelphie au sein duquel il seconde un professeur Coréen de Taekwondo. En 1973, il devient 3ème Dan de cette discipline à Séoul en Corée. Trois occidentaux sont prétendants à ce grade et il devient le premier français à l’obtenir.
Mais c’est aux États-Unis qu’il obtient une recommandation pour venir travailler auprès d’un maître Chinois réputé en France WANG TSE MING (1909-2002) qui fût disciple des maîtres WANG XIANZHAI et IP MAN. Il eut donc le privilège d’être accepté dans un groupe restreint où peu d’occidentaux pénètrent.
Dans les années 1970, il effectue plusieurs voyages en CHINE (Hong Kong et Taïwan) pour parfaire ses connaissances et y passer certains diplômes d’enseignant.
En 1973, il reçoit à Okinawa (JAPON) le titre de 3ème DAN de Karaté.
Il pratiquera aussi l’aïkido de 1964 à 73 et obtiendra sa ceinture noire.
En 1978, il crée l’Institut des Arts Martiaux Traditionnels Chinois. En 1979, son maître WANG TSE MING décide de rentrer en République Populaire de Chine (Taiwan), il décide de livrer et transmettre son héritage à Georges Charles qui reçoit le titre de DAO SHI (grand maître) : l’école et le style se nomment alors le SAN YI QUAN (le poing des trois harmonies). Ce style est reconnu est 2009 par la Chine comme un héritage culturel, spirituel et immatériel.
Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur les arts martiaux, le Qi Gong, la diététique Chinoise et à l’origine d’un site internet qui est une véritable encyclopédie des arts énergétiques : www.tao-yin.fr
Georges est membre de plusieurs associations et instances internationales qui représentent différents courants traditionnels d’arts martiaux et énergétiques.
La reconnaissance chinoise :
En 2014, son nom a été gravé sur une stèle à SHENZHOU (CHINE), il reçoit ainsi de SHENGREN DAO SHI que l’on peut traduire par : « Etre réalisé qui maîtrise la voie ». Cette reconnaissance est sans précédent et est une sorte d’évènement historique dans l’histoire des arts énergétiques.
Il crée enfin, il y a plus de 20 ans, la convention des arts classiques du TAO qui regroupe une vingtaine d’associations et une soixantaine d’enseignants.
En ce qui concerne ce que l’on nomme aujourd’hui le Qi Gong, Georges Charles l’enseigne depuis 1974 et à ce moment là, on parlait de Gym Taoïste ou bien de Dao Yin Fa. Il est donc reconnu comme un expert des arts martiaux et des pratiques de santé d’origine Chinoise en Europe et en Chine.
Mais son cursus mis de côté, ce qui surprend le plus en le côtoyant c’est son humour, sa bonhomie et son immense simplicité : signes qui caractérisent, peut être, les véritables experts.